C'était
ma cinquième Biennale d'art contemporain à Venise, autant dire que je
ne suis plus une néophyte débarquant en terra incognita mais plutôt une
avertie, une aguerrie, capable de séparer le superflu du nécessaire, et
le périphérique du fondamental.
Une
avertie en toutes choses, tant celles de Venise, la ville, que des
arcanes de la biennale et son modus operandi. Du où, du qui, du
comment.
Je
dois dire qu'Aître a su me surprendre, par la
qualité de son discernement pour les moments forts de la Biennale et la
finesse de la sélection à l'entour de la Biennale : Fondations Cini et
Prada, surtout.
Y
serais-je allée sans Aître ?
Nul ne peut le dire et surtout pas moi, car Venise porte à l'excès, à la saturation, à la déambulation exagérée, à l'improvisation.
Nul ne peut le dire et surtout pas moi, car Venise porte à l'excès, à la saturation, à la déambulation exagérée, à l'improvisation.
Aître a su, par l'entremise de son manager, Etienne Taburet, pointer le pointu, tant contemporain que renaissant.
Une prime aussi au choix "atypique" du lieu de
résidence, en plein quartier de San Polo, à deux pas de l'ascension de
la vierge du Titien, la domus civica, une sorte d'auberge de jeunesse
installée dans un ancien couvent, à la déco ascétique, contrepoint
bienvenu aux hôtels à touristes.
Juliette P. Juillet 2013