A la conquête de l’Ouest - le podcast !

A la conquête de l’Ouest en route pour dépasser les limites !
Retrouvons-nous à l’œuvre le temps de deux tours de rocade ou de Boulevard périphérique...
Un podcast produit lors du festival Georges.
Une conversation, en voiture, le temps d’un tour complet de Rennes.



En partenariat avec la radio Canal B, Georges tend son micro aux invités du festival avec un objectif clair : explorer les limites qui structurent notre existence, thème central de l’édition 2024.

Pour aller plus loin, l’équipe du festival a choisi de réaliser ces entretiens sur l’une des frontières les plus symboliques de notre territoire : le périphérique, cette ligne qui délimite l’intérieur et l’extérieur de nos villes.
Ensemble, nous parcourrons ces 31 kilomètres.
https://www.georges-festival.com/ecouter/

Documentation des HeC - ACT Rennes 2.

Présentation des enjeux de la mission de documentation des HeC
auprès des étudiants en M2 ACT - Université Rennes 2.


Acte 1 - 2023:
à partir des questions du Patrimoine, du Monument et de l’enjeu de construire dans le construit.

Acte 2 - 2024:
En implémentant les problématiques et les cadres politiques et économiques de la cité
dans un projet à l'œuvre, en interrogeant:
l'évaluation, la légitimité, l'occupation des espaces, et ce que produit la ville.

En proposant les enjeux que nous souhaitons développer dans l'acte 3 - 2025:
La question social en faisant la cité avec les citoyens et les barbares;
peut être passer du peuple à la population ?

À l'Œuvre en VF - Georges

À l'Œuvre en VF n°1 - Georges, Festival d'architecture !
Avec Céline Roche,
Atelier d'Architecture Roche & Morel.

Architecture ? dans la zone industrielle de la route de Lorient, à Rennes.

Pause musicale - le choix de Céline Roche : Laetitia Shériff - People Rise Up.

La question de Bertrand - l'art est-il subjectif ?
Bertrand Dauleux - Éditeur du site internet larchitiste.com


À l'Œuvre en VF,
Émission radiophonique d’architecture et d'art visuel mensuelle
diffusée sur RCF Alpha chaque 4ème lundi du mois à 19h30,
le samedi suivant à 16h et en réécoute sur ce blog. Aître.
Générique : Iris - Wim Mertens.

Manifesta 15 - CAPS

Séjour à Barcelone lors de Manifesta 15 avec le Master CAPS
Master approches creatives de l'espace public - EUR-Caps

 

 

 Musée ...

... et fondation :

 

Pavillon de Barcelone - Mies van der Rohe


Œuvre d'art dans l'espace public:

 

Aménagements de la ville lors de grands évènements (L'Expo, JO, etc ...)
Plaça dels Països Catalans - EMBT


L’art et l’Aître d’Étienne Taburet

L’art et l’Aître d’Étienne Taburet

Du 19 septembre au 6 octobre 2024, la ville de Rennes accueille, pour sa deuxième édition, le Festival Georges, une biennale d'architecture organisée dans les rues rennaises par la Maison de l'architecture et des espaces en Bretagne (MaeB).


La rédaction de L'Architecture d'Aujourd'hui est heureuse de renouveler son partenariat avec l'événement. Pour l'occasion, est allée à la rencontre des différents intervenant·es, artistes, architectes, designers pour qu'ils et elles racontent leur vision du thème de cette année : les limites. Rencontre avec l'artiste Étienne Taburet.


Pourriez-vous présenter en quelques mots votre intervention pour cette nouvelle édition du festival Georges ?

Aître propose un parcours à pieds, À la conquête de l’Ouest et en trois étapes : celles-ci, de deux heures chacune, consistent à déambuler à travers la ville et ses marges. Nous avons l’habitude d’envisager la ville par son centre et par les monuments « historiques »  mais la vétusté d’une charpente ou d’une pierre n’en fait pas ses qualités artistiques et architecturales. Le choix ici est d’ouvrir les imaginaires à partir de nos limites, en interrogeant les espaces frontières de Rennes, en reprenant un des grands mythes de la modernité : la conquête des espaces pionniers, à l’ouest des États-Unis d’Amérique au XXe siècle. Les enjeux actuels de sobriété foncière, de densification, de mobilité, et d’adhésion de la population au projet de la cité sont des axes qui nous semblent particulièrement s’expérimenter dans des lieux au ban des centres de nos villes, des banlieues aux zones commerciales.

Cette année, le festival invite à « explorer les limites ». Comment comprenez-vous cette consigne, dans le cadre de votre travail ?

Aître est un projet artistique.  L’œuvre d’art (une peinture, une installation ou une architecture) est souvent réduite à un objet plus ou moins joli, éco-responsable, utile, respectueux… Pour nous, ce peut être un objet, mais nécessairement à l’œuvre dans un contexte, dans un cadre. Être à l’œuvre, c’est interroger ses cadres, ses limites.
Il ne s’agit pas de cocher des cases, par automatisme, il nous faut penser les cases et leurs membranes davantage que des frontières aux murs infranchissables.  Il nous faut élargir nos imaginaires ; c’est une nécessité pour nous, artistes, et la thématique du Festival Georges rejoint notre ambition !

Selon vous, où réside l’intérêt d’un « festival d’architecture » ?

L’intérêt d’un « festival d’architecture » c’est justement d’expérimenter l’architecture. Là où souvent nos aprioris nous conduisent à réduire l’architecture à un enjeu de distinction sociale, de bon goût, ou à des enjeux techniques. Le festival peut permettre de vivre une expérience de l’architecture et peut-être, de considérer l’architecture dans le champ élargi, « in the Expanded Field » comme aurait dit Rosalind Krauss, professeure en histoire de l’art à l’université Columbia (USA) et l’une des personnes les plus influentes de la modernité. Un « festival d’architecture » c’est un rendez-vous dans un espace et un moment pour démontrer que l’architecture n’est pas seulement l’affaire des architectes, mais bien des praticiens de l’architecture et des citoyens à l’œuvre d’une cité poreuse aux discernements citoyens… faire par exemple de la marche une pratique critique à l’œuvre de l’architecture.